Allez disons 4 semaines, 5 même (non pas 6 quand même ?), que je n’ai pas mis les orteils dans un grand bac (mon aversion pour les bassins de 25m est tel, qu’il faudrait qu’il n’y ait pas de piscine olympique à moins de 500 km pour y voir le bout de mon pull buoy). Il devient donc urgent que je regoutte au doux plaisir des tasses d’eau chlorée.
Malheureusement le sors s’acharne sur moi et ce n’est pas demain que je réussirais à améliorer mes qualités (euh non ce n’est pas le bon terme), mes capacités (euh… non plus) enfin mon « y a pas de bon terme » natatoire. Bref pour faire simple ma capacité à me déplacer dans l’eau vers l’avant plutôt que vers le fond.
Ce week-end grosse sortie vélo du club. Genre 100km. Déjà soirée arrosée la veille chez Tonio + semaine « de merde » au taff (la prochaine fois, je dirais simplement semaine, elles sont forcément de merde). J’avais donc ma neurone bien fatiguée (pas grave très grave pour un homme vous me direz) et mon estomac bien en vrac (c’est plus important ça). Bref ce n’est pas la grande forme. Déjà je suis en retard (genre 12′) et me tape un CLM individuel d’anthologie sur les quais de Seine pour rattraper le groupe des « costauds ». Je croise au niveau de pont de Sévres le groupe des weaks qui me disent au passage de laisser tomber ma chevauché fantastique: « sont bien trop loin, t’y arriveras pas » . Non mais genre attends j’avais mis de la grenadine dans mes bidons et j’avais un powerbar dans ma belle veste zxu, facile que je vais les rattraper.
Une fois rattrapé à Velizy :@) (trop facile je vous avais dit), Je fais le reste de la sortie complètement cramé :@) et comble de bonheur on fait une sortie de 100 bornes « en rythme » (normal pour un mois d’octobre) et un peu de côte. Gnniii les jambes…
Je végètes le reste de la journée car le lendemain je fais une rando VTT de 50 km à Plaisir (tu parles) avec Fred. Je crois bien que j’ai pris froid en plus. Levé 6h du matin dimanche, départ 7h pour être à 8h à Viroflay. Non mais trop cool mais week-end. On commence j’ai les jambes EXPLOSEES. Ca brûle de partout un cauchemar. Bref ça travaille bien comme il faut. 😀
Ca finit par passer mais je remarque au fur à mesure que mon choix de pneumatiques n’est pas des plus judicieux. Il a plu cette nuit et je dérape fort à chaque virage. Les racines sont très glissantes. Au 18eme km, arrive ce qui devait arriver, je perds le contrôle dans un pif paf rapide et manque de m’empaler sur des racines d’un d’arbre. Je dois mettre ma main pour me bloquer, me retourne l’annulaire droit et mon avant bras tape fort sur une racine. Du grand bonheur.
Je suis Fred tant bien que mal jusqu’au ravito. Mais après la pose, ca ne va plus très fort et je ne contrôle plus grand chose dans les parties techniques. On (je) décide de rentrer à la voiture. On aura roulé dans les 27 bornes qu’en même.
Vu l’hématome à l’avant bras et la douleur au doigt, Antoine m’amène aux urgences de Viroflay aux cas ou. C’est un habitué des lieux il parait avec sa cheville.
Rien de grave. Juste une petite luxation du doigt et un gros hématomes. Je me rends compte qu’on voit plein de chose sur une radio. C’est achement joli.
Tout ça pour dire que ce n’est pas demain que j’irais à la piscine la semaine prochaine. En esperant que je trouve des excuses moins douloureuses pour les semaines suivantes.
Voilou 
